Retardataires trouble-fêtes

En réaction à l’investissement de 4 millions d’euros pour la construction d’une nouvelle usine de traitement de sardines à Laâyoune, opérée par la société «Chancerelle» qui exploite la marque de conserverie «Connetable», la télévision algérienne et l’APS viennent d’accorder des entretiens à l’avocat du front des mercenaires, qui a déposé, mardi dernier, une plainte contre la société française.

Ainsi, les mercenaires du Polisario, à la solde d’Alger, ne ratent aucune occasion pour faire la propagande sur une prétendue cause, hélas perdue depuis des lustres.

Ils ont choisi le champ des juridictions européennes pour occuper le terrain perdu sur le plan politique, face à la mise à nu de leur imposture et de leur mise à la solde du pouvoir algérien.

Plus, les adversaires du Maroc louent chèrement les services d’un avocat qui se veut, comme voulut l’être Boumediene, le champion de l’anticolonialisme, sans pour autant oser toucher à l’intangibilité des frontières issues de la colonisation…

Et s’il, Gilles Devers, pour ne pas le citer, se présente comme un expert du terrorisme au Sahel, il n’a jamais cherché à savoir ni osé piper mot sur l’implication de ses généreux clients, au sommet de la hiérarchie des mercenaires, dans les affaires de trafic de drogue et des armes, d’immigration clandestine, de criminalité et de terrorisme.

Le soi-disant éminent avocat, qui doit coûter assez cher à la Trésor algérien, semble trop en retard sur l’évolution du dossier de la pêche au niveau de l’Union européenne, dont la France fait partie.

Il recourt, en quête de crédibilité, à tous les subterfuges  politiques pour étoffer sa thèse et espérer une recevabilité de la part de la justice française sur une affaire (qui n’en est pas une) et  que l’Union européenne vient de clore, en ôtant les failles juridiques qui permettaient à Alger et ses marionnettes politiques de recourir à la justice et perturber le cours normal de la solution politique, adoptée par la communauté internationale et consistant en le plan d’autonomie saharienne.

Car l’ONU, comme la France et l’Espagne, en tant que pays amis mais anciens occupants du Maroc, sait pertinemment que la plus grande partie des sahraouis vivent dans les provinces du sud, alors que les camps de Tindouf, dont l’accès est interdit au HCR, est un rassemblement où l’on trouve, à côtés de sahraouis marocains séquestrés, des démunis du pays d’accueil et ceux des pays du voisinage de l’Algérie (Mauritaniens, Maliens, Niger, Libye…).

Dès lors, les mercenaires d’Alger, comme leurs commanditaires et porte-voix, qui jouent aux «troubles fête», n’ont pas la qualité morale d’ester en justice devant les juridictions françaises ou autres. Car ils ne représentent qu’eux-mêmes.

Leur Front, créature vieillotte de Boumediene et de Kadhafi, ne cesse d’être démasqué par la communauté internationale, fortement dupée il y a cinq décennies…

Mohamed Khalil

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