A l’instar de nombre d’unités hôtelières à Agadir, notamment Iberostar, Robinson et bien d’autres, l’hôtel Mabrouk vient de faire sa propre mue. Tout flambant neuf, la structure arrose récemment son come back, en présence d’une flopée de convives de tous bords.
Auréolé de ce relooking fastueux, l’établissement flamboie à tout rompre. Saisie de délabrement irascible, durant des années de flop, la destination du Souss se rince la coque, de long en large, progressivement. C’est tant mieux pour une station dont la capacité litière se raréfie, face à l’usure du temps!
Dans le sillage de cette dynamique, Mabrouk met les bouchées doubles pour sortir de la léthargie de la négligence. Bâti en 1970 et, depuis, il s’est laissé moisir dans l’abandon, comme c’est le cas d’une panoplie de ses pareils. Aujourd’hui, il se secoue le cocotier, en imprimant à ses espaces des novations écarlates. Mobilisant la bagatelle somme de plus de 30 millions de dirhams à cet effet, l’hôtel rénove intensément sa devanture, retape ses divers compartiments, revigore son hébergement et réanime ses activités parallèles. Il enfile des turbos dans ses réacteurs!
Abritant une quarantaine de chambre et quatre suites, il se consacre plutôt à une clientèle du terroir, mais également aux visiteurs étrangères. Son positionnement en seconde ligne, il se hisse en créneau de qualité pour la promotion des voyages internes longtemps laissés pour compte. En effet, le produit d’Agadir n’est pas, à priori, exclusivement destiné au standing, lié aux aléas et aux conjonctures du tourisme mondial. Mais, orienté également vers l’intérieur du pays, de plus en plus, florissant. En période estivale, les familles marocaines en donnent une belle illustration!
Il convient aussi de dire que l’hôtel en question s’est tourné vers le réaménagement de l’entrée et la réception, vitrines avenantes pour l’accueil. La conception approchée axée sur l’hôtel-boutique répond pareillement à la diversité de l’offre. En plus, cette nouvelle vision appréhendée accroche les visiteurs, en termes de détente et de bien-être à quelques pas seulement de l’océan Atlantique. Cette proximité balnéaire, ainsi que la sociabilité humaine, renforce ce concept alliant découverte et loisirs. D’autres hôtels de la ville s’apprêtent à se refaire peau neuve, tels Adrar et Almohades.
Saoudi El Amalki