Les pays qui ont décidé de surfer sur cette nouvelle vague de transition numérique accélèrent, sans aucun doute, leur processus de développement économique. L’avènement de nouveaux types de services n’épargne aucun secteur : l’éducation, la santé, le commerce, l’agriculture…ou la finance. L’APEBI partage cette ambition en réunissant dans le cadre de l’AITEX (4 octobre à Rabat), des acteurs de premier ordre afin de soutenir des projets innovants en matière de développement durable dans sa dimension, humaine, économique, sociétale et environnementale.

L’Afrique est appelée à mieux profiter de cette grande transition digitale qui offre une réelle opportunité pour son développement: choix économiques et sociétaux permettant de rendre plus accessibles aux populations des services de base, et in fine s’adosser à une économie plus responsable et profitable à tous. Selon Saloua Krakri-Belkeziz, Présidente de la Fédération des technologies de l’information et des  télécommunications et de l’Offshoring: «la révolution numérique a des répercussions profondes dans tous les domaines. Elle introduit également de nouveaux outils, pratiques et comportements et induit l’émergence de nouvelles stratégies et mode de gouvernance».

Il s’agit, en fait, d’une transition majeure pour le monde dans sa globalité. Celle-ci comporte un potentiel disruptif qu’il faut appréhender avec une bonne maîtrise des risques. Pour mieux réussir ce virage, des plans de mise en œuvre ont été déployés dans bon nombre de pays  et requièrent de nouvelles plateformes de partenariats privilégiant la coopération renforcée entre les pays du sud.

L’Afrique doit inspirer et avoir comme ambition de se positionner comme précurseur apportant sa pleine expertise dans le domaine.

L’APEBI partage cette ambition en réunissant des acteurs de premier ordre afin de soutenir des projets innovants, et accélérer les objectifs en matière de développement durable dans sa dimension humaine, économique, sociétale et environnementale.

Différents rapports notent des disparités régionales, comme le manque de capacités humaines et techniques appropriées, pour promouvoir les TIC. «Renforcer les capacités du continent en technologies et en innovation est un enjeu majeur pour la transformation économique de l’Afrique», a précisé Youssef El Alaoui, Vice-président Général. Et d’ajouter : «le développement de celle-ci est étroitement lié à sa capacité à déployer les innovations IT pour une transformation plus inclusive et durable».

Une jeunesse inventive et créatrice de valeur participe aux changements profonds du

Continent. Celle-ci s’exprime au niveau de la création de Starts Up, et caractérise cette nouvelle économie du numérique.

La croissance en Afrique est en marche et le continent peut devenir une locomotive occupant une place dans l’économie émergente sur l’échiquier mondial. Toutes les parties prenantes doivent y apporter leur dynamisme, leur synergie, de la bonne gouvernance et du leadership.

Aitex s’adresse aux décideurs, aux managers IT, (infrastructures, achats, innovation, ainsi qu’aux partenaires, éditeurs, constructeurs, ou distributeurs dans le domaine de la transformation digitale, du e-commerce…) ainsi qu’aux Startups. Parmi les principaux objectifs de cette manifestation, il s’agit de positionner  le forum comme une vitrine IT pour le continent, renforcer les échanges Sud-Sud et Nord-Sud et présenter des projets innovants et structurants aux investisseurs & donneurs d’ordre, tout en présentant les dernières innovations et promouvant les solutions, les produits et services lors des Afritech et dans le Village innovation.

L’Afrique comme objectif

Le Rwanda et le Bénin sont les deux pays à l’honneur lors de cette 3e édition. Ces deux pays ont connu ces dernières années, un important développement de leur secteur IT. Le Bénin, pays d’Afrique de l’Ouest a d’ailleurs initié ces dernières années plusieurs stratégies qui ont permis l’émergence de son secteur IT et ont donné un coup d’accélérateur à l’innovation.

Pays d’Afrique de l’Est, le Rwanda a mis les bouchées doubles depuis quelques années pour développer son secteur IT et figure aujourd’hui parmi les plus dynamiques de cette région. Le Rwanda est aujourd’hui reconnu comme un cas d’école sur le continent africain.

Cette troisième édition qui se tiendra cette année dans la capitale du Royaume, s’articulera notamment autour de six composantes : des conférences plénières, le village de l’innovation, les Afritech, des rencontres BtoB, des Side Events…

Elle sera également l’occasion de présenter les dernières innovations et de promouvoir les solutions, les produits et services lors des Afritech et au sein du Village Innovation.

AITEX 2018 fait la part belle à l’Afrique ! Ainsi, plusieurs pays africains ont d’ores et déjà confirmé leur participation.

Les divers travaux qui vont marquer l’Africa IT Expo 2018 seront animés par des intervenants, des experts et des innovateurs de renom. «Il s’agit de nombreux partenaires au rang desquels des professionnels représentants les IT, le digital, le cloud, la big data, les Objets connectés, Robot, Intelligence artificielle, Blockchain…», affirme Houcine Saf, Bureau Member de l’Apebi.

AITEX 2018 démarrera le Jeudi 4 octobre par la séance inaugurale marquée par des allocutions de personnalités de haut rang ainsi que des agences et fédérations nationales IT. Celles-ci offriront des regards croisés sur l’état des lieux et les initiatives en cours.

Ces deux journées seront aussi marquées par des Afritech qui offriront un focus sectoriel sur l’évolution et les mutations que connaissent ou que devront connaitre différents secteurs en Afrique à l’aune des nouvelles technologies (Education, Santé, Agriculture, Amélioration des relations entre gouvernement et citoyen). Le second panel consacrera, entre autres, la restitution des Afritech.

Sont aussi prévus un After networking, des Side events, du Business to Business. La Diaspora des Marocains du monde est mise à l’honneur pendant ces 2 journées. Le closing marquera la fin de l’Africa IT Expo 2018, le 5 octobre 2018.

Badr Atabi