Maladies hivernales: comment y faire face?

L’hiver s’installe doucement mais surement. Preuve en est la baisse des températures, la pluie, le vent et des chutes de neige sur les sommets. Ce changement de climat annonciateur de l’hiver est synonyme de maladies du froid. L’hiver c’est la période de toutes sortes de maladies rhume : grippe bronchite, otite, rhinite, rhinopharyngite gastroentérite…. Comment faire face à toutes ces maladies et passer un hiver tranquille?

Depuis quelques jours, nous avons constaté des changements de températures qui sont à la baisse, entrainant le froid, le vent, la pluie abondante et la grisaille.

Tous ces éléments finissent par avoir des répercussions sur notre moral, notre mode de vie, notre travail et aussi sur notre santé, car qui dit hiver rigoureux, dit maladies hivernales.

Pourquoi dit- on maladies hivernales ? Tout simplement parce que ces affections sont plus fréquentes en hiver, une période de l’année propice aux infections de la sphère ORL ( Oto – Rhino – Laryngologie ), c’est-à-dire  les maladies des oreilles, du nez et de la gorge , qui faut – il le souligner sont souvent dues à des virus qui se propagent plus facilement à basse température.

Ces maladies sont connues de tous, particulièrement des parents puisque les enfants sont plus fragiles et tombent souvent malades, ce qui explique en grande partie l’augmentation du nombre de consultations chez les pédiatres, qui diagnostiquent et traitent plus les infections respiratoires (les angines, les rhinopharyngites, les sinusites, les bronchites, bronchiolite, grippe, rhume, otite…). Les cabinets ne désemplissent pas durant la période hivernale.

Ce qui ne signifie nullement que les adultes sont plus protégés ou ne contractent pas les maladies dites hivernales; nous sommes tous concernés par les maladies en hiver.

Qui sont les personnes les plus exposées ?

Face au froid, nos corps ne réagissent pas de la même manière. Il y’en a qui supportent mieux les baisses de températures et qui ressentent même une sensation de bien – être, et d’autres, qui au moindre petit changement de climat vont commencer à éternuer, tousser et grelotter.

En effet, on constate que face au froid, certaines catégories de la population sont plus vulnérables à la baisse des températures. En premier lieu, il y a les personnes âgées dont l’organisme réagit moins bien face au froid. On explique cela par une altération des vaisseaux sanguins et à une diminution de la masse musculaire inhérente au vieillissement.

Il en est de même pour les personnes à mobilité réduite, qui ne peuvent bouger, se mouvoir pour se réchauffer et auxquelles nous devons accorder une attention particulière, que ce soit à domicile ou en milieu hospitalier.

C’est aussi le cas pour les patients qui souffrent de maladies chroniques comme  les insuffisances rénales, maladies cardiovasculaires, insuffisance respiratoire, ou endocriniennes comme le diabète ou l’hypothyroïdie et qui sont très sensibles au froid.

Il y a aussi une catégorie de citoyens qui souffrent énormément du froid, ce sont les sans domiciles fixes (SDF), que nous rencontrons et croisons partout. On trouve parmi eux des personnes âgées et de plus en plus de jeunes qui dorment à même le sol à, sans couvertures, certains parmi eux ne passent pas l’hiver et meurent dans des conditions inhumaines.

La prévention, la meilleure protection

Face aux maladies, la meilleure arme reste la prévention, et comme dit l’adage «vaut mieux  prévenir que guérir ». La prévention commence par des actions individuelles. Celle-ci passe par plusieurs mesures simples, parmi lesquelles l’hygiène des mains, qui est très importante, car les virus responsables de plusieurs maladies en hiver se transmettent entre autres par les mains.

Le lavage des mains doit se faire plusieurs fois par jour , il faut bien se laver les mains avec du savon, en rentrant chez soi, avant et après les repas, après être allé aux toilettes, après avoir éternué, toussé ou s’être mouché.

Pour être efficace, le lavage des mains doit durer au moins 30 secondes.

Il y a aussi des actions collectives ; chacun de nous doit se sentir responsable, concerné par la santé des autres, de sa famille, ses collègues, la communauté. Il s’agit d’adopter des attitudes citoyennes et responsables.

Ne pas fumer à la maison surtout en présence du bébé, ou dans une pièce où se trouvent plusieurs personnes, dans les lieux publics.

Ne pas tousser ou éternuer sans au préalable avoir mis un mouchoir devant sa bouche, ne pas cracher par terre, ne pas jeter les mouchoirs dans la rue.

Il faut éviter d’embrasser les personnes, surtout les petits quand on est malade.

Bien aérer toutes les pièces de son logement 10 minutes par jour, y compris en hiver. En effet, les atmosphères confinées favorisent la prolifération des virus.
Se faire vacciner contre la grippe permet de se prémunir et de protéger son entourage en évitant de le contaminer.

Ouardirhi Abdelaziz

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