Nul doute que la région Souss Massa est promue à un essor mesuré, réfléchi, mais sans aucun doute, certain. «On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs!», dit la fameuse maxime, quand il est question d’une prouesse à s’adjuger au terme de labeurs ardus.

On avait beau proférer des remontrances peu tendres à l’égard des divers responsables, force est de constater qu’en dépit des contraintes, la région est en passe de poursuivre son bonhomme de chemin, avec quiétude et sérénité. Cette conduite profondément empreinte de circonspection fait régner un climat de confiance dans les multiples espaces de la vie active et du vécu au quotidien de la communauté locale. A ce propos, on reconnaîtra sans ambages, le sens de promptitude et de pugnacité avec lequel fut traitée la problématique de l’escalade mortelle du prestigieux site patrimonial de la Kasbah d’Agadir Oufella, en attendant de procéder, pour de bon, à ses divers réaménagements multifonctions, dans un proche avenir.

A cet égard, on citera, non sans félicité, la floraison de nombre de projets de haute notoriété socio-économique, dans le sillage de la dynamique pondérée dont font preuve à présent, les décideurs de la région, en parfaite corrélation avec ceux du centre du royaume. Dans ce sens, la cadence galopante avec laquelle les travaux de construction du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) connaît une évolution tonitruante, au point de pulvériser toutes les prévisions.

Nul n’oserait contester d’un iota l’hardiesse et l’évanescence dont cette ébauche se fait avancer en vue de doter la cité enfin d’un ouvrage de santé des plus illustres. Un fleuron embryonnaire est en train de naître, à la satisfaction des populations de la région Souss Massa, voire de ses homologues du sud du pays.

D’autre part, on relèvera à titre indicatif, le plan d’accélération industriel que le souverain avait lancé, il y a un an, jour pour jour. Cette réalisation d’envergure permettra, à coup sûr, de fortifier son entrain dans le domaine, à travers le renforcement de la compétitivité et le rehaussement des taux d’exportation et, de ce fait, l’amélioration du produit intérieur brut(PIB), par la création de plus de 24 000 postes d’emploi, dans ce secteur huppé, à l’horizon 2020.

Tous les partenaires sont attelés aujourd’hui, à mettre en place les conditions idoines pour drainer des d’investissements à ce sujet et en répartir les spécificités d’une manière équilibrée et adéquate, sur les différentes constituantes de la région. Ce qui nécessite, à priori, la consolidation des infrastructures d’accueil dans les zones industrielles et les structures de recherche et d’invention dans le secteur, ainsi que les instituts de formation professionnelle, de toutes ses disciplines.

Cette impulsion grandissante que la région Souss Massa est en passe d’insuffler, sous la houlette de ses instigateurs du sommet régional, nécessite, sans doute, une nouvelle génération d’offres en termes d’assiettes foncières qu’il va falloir mobiliser pour accentuer les superficies spécifiques aux zones industrielles, sans les dépassements et les déviations de naguère.

La région Souss Massa s’érige alors en modèle pionnier de la convergence et de l’efficience, en matière de novation, de suivi et d’accomplissement des projets, avec retenue et pondération que la tête pensante pyramidale de cette échafaudage ne cesse de faire valoir, depuis son avènement.