Les affres de l’immobilier!

Depuis déjà des décennies, l’immobilier est problématique, à bien des égards. Au fur et à mesure qu’on urbanise le pays, de long en large, cette dynamique fulgurante est fort entachée de folles aberrations à faire agenouiller un chameau. Le bâtiment pousse à des cadences accélérées, mais ne fait que générer, dans bien des cas, divers litiges en termes de malfaçons ou encore de malversations au niveau des constructions.

Il est bien vrai que le promoteur national de l’habitat avait, depuis sa création, monté à grands enjambées, nombre d’opérations qui ont sillonné le territoire du royaume, sans répit, en particulier à l’adresse des couches démunies. Mais, il faut bien dire, sans être aucunement démenti, que cette démarche  connait des gabegies insensées, au niveau de la construction et que la vente se fait, globalement, par le clientélisme et le sous-table.

De même, les promoteurs privés, appâtés par une telle aubaine juteuse se précipitent par centaines, pour occuper des terrains à des tarifs fort préférentiels et y dresser des kyrielles de lotissements pour des fortunes faramineuses. Là encore, les scandales font  rage, à bâtons rompus et les logements mis sur le marché, prolifèrent souvent, sans nul équipement public, ni sécurité ni hygiène. Le cas de l’affaire scabreuse de Bab Darna, fait à présent l’actualité, dans tous les sens.

Ce phénomène immobilier prend de plus en plus de l’ampleur ces temps-ci, sans que les décideurs ne puissent rompre la traînée de poudre qui inonde la vie quotidienne de citoyens désabusé. Le réseau se propage à des vitesses soutenues dans cette échoppe fondante, exercée par les vendeurs qui y frottent, mais entraîne de larges victimes chez les acquéreurs piégés.

Dans ce sens, on citera le vilain guet-apens tendu par les barons de l’immobilier, lors de l’achat sur plan, communément appelé la VEFA (vente d’immeuble en l’état de futur d’achèvement). A cet égard, nombre d’acheteurs sont, pour la plupart du temps, usurpés par ces scélérats, repus de triches et de menterie. Au-delà du modèle à servir, maculé d’anomalies, les bonnets n’ont en général, ni souci de ponctualité de livraison ni qualité de prestation encore moins de normalisation de transaction.

Cet achat qui s’accomplit dans des conditions louches en dehors des règles en vigueur, s’achève en bonne partie, en justice sans que celle-ci, dans bien d’exemples, ne donne gain de cause aux plaignants. L’étonnement de ces derniers est encore profond quand nombre de dossiers ne sont pas traités parce qu’ils sentent le roussi magouillé par les escrocs de l’immobilier. La loi encadrant la VEFA,  modifiée en 2016 n’a pas réussi à garantir la protection des droits des acquéreurs.

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