Noureddine Belhoucine, un géant de la photo nous quitte

La presse sportive nationale est endeuillée. Le photographe sportif, Noureddine Belhoucine, est décédé mardi dernier dans la soirée, des suites d’une longue maladie.

Feu Belhoucine inhumé, mercredi au cimetière Achouhada de Casablanca, était considéré parmi les doyens de la photo sportive en général et footballistique, en particulier. Le regretté photographe était muni de son appareil et de sa caméra durant toute sa vie et a évolué dans son journal préféré «Rissalat Al Oumma».

Lauréat à 3 reprises du Grand Prix National de la Presse (catégorie de la photo), Feu Belhoucine était toujours présent dans les stades de football au Maroc, mais aussi ailleurs dans différentes compétitions internationales et mondiales. Il avait accompagné les Lions de l’Atlas, lors des Coupes du Monde en 1994 aux Etats-Unis et en 1998 en France avant de rater le 3e Mondial de 2018 en Russie pour cause de maladie qui s’est aggravée encore plus. Feu Belhoucine qui avait également accompagné les sportifs marocains aux Jeux Olympiques 2016 au Brésil était connu pour son amour pour le Raja et son jeu spectaculaire.

Il faisait aussi partie du staff des photographes et reporters sportifs ayant assuré les couvertures de certains clubs marocains engagés en compétitions africaines, notamment son équipe préférée du Raja quand il a remporté la Ligue des Champions d’Afrique en 1999 dans le fief de l’Espérance Tunis au stade A Manzah ainsi que la Coupe de la CAF gagnée en 2003 au Cameroun au détriment de Coton Sport Garoua. Il a également assuré la couverture de la finale «retour» de la Ligue des Champions remportée en 2002 par le Zamalek au détriment du Raja au Caire (1-0) après le match nul en «aller» à Casablanca (0-0).

Ce sont là quelques grands moments ayant été marqués par la présence effectif de Feu Belhoucine qui compte dans ses archives une grande histoire du sport et du football national. Des archives ayant été fusionnées avec un grand professionnalisme, dynamisme et sérieux de Feu Belhoucine qui a toujours accompagné ses collègues et consœurs avec son respect et son visage souriant, surtout son dicton historique et blague relevant de la  «Noukta» qui faisaient souvent échos…

Feu Belhoucine restera ainsi toujours présent dans la mémoire sportive marocaine avec ses archives qui garnissent les grands événements de l’histoire du Maroc moderne, ici et ailleurs. Que cet héritage soit maintenu et entretenu pour le bien de l’histoire du sport et du football marocain…

A cette occasion, Al Bayane sport présente ses condoléances les plus attristées à la famille de Noureddine Belhoucine, à ses amis et proches…

Reposes en paix, Noureddine. Que le Tout Puissant ait ton âme en Sa Sainte Miséricordieuse !

Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons.

Rachid Lebchir

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