L’effet boule de neige

Retombées du scandale de Taghazout Bay

Saoudi El Amalki

Les répercussions révoltantes de la station balnéaire de Taghazoute Bay ne cessent de faire boule de neige. De tas de surprises, pas du tout heureuses pour les contrevenants, poussent comme des champignons au sein de la Société d’Aménagement et de Promotion de la Station Taghazoute (SPAST) dont le siège est à Rabat et dont les tenants et les aboutissants cumulent dans ses placards.

De sources bien fondées, on croit bien apprendre que le directeur de la société sortant aurait modifié, à maintes reprises,  les schémas de Taghazoute Bay, en transformant des édifices communs en résidences et villas.

De même, se confiant aux mêmes sources, on pense savoir que le directeur qui serait rémunéré à un salaire alléchant de 200 000 DH, aurait procédé à s’approprier l’académie du sport golfique pour en monter des villas que nombre de bénéficiaires auraient procédé au versement d’importantes tranches financières afin d’acquérir ces villas.

De surcroît, lesdits attributaires auraient été conviés à récupérer les tranches qu’ils avaient  déposées dans les caisses de la société en question et seraient en passe de constituer une association en vue de porter plainte judiciaire contre la SPAST qui aurait vendu les villas sans avoir d’autorisation.

Cette nouvelle magouille scandaleuse serait sur le chemin de dévoiler ce gros dépassement qui pourrait coûter la tête des responsables de haute sphère et de fonctionnaires suprêmes.

D’autre part, on croit bien savoir qu’une brigade de la gendarmerie royale d’Agadir s’attelle à auditionner les promoteurs touristiques et fonciers au sein du site divertissant de Taghazoute Bay dont les travaux et leur gestion ont suscité la colère royale et, ipso facto, engendre la décision de démolition de nombre de constructions anarchiques aussi bien au niveau des hôtels que des villas et des résidences.

De sources bien informées également, ladite unité de la gendarmerie a procédé à inventorier les données et les listes relatives à  la station de Taghazoute Bay. Cette source digne de foi fait aussi savoir que les listes sollicitées par des parties supérieures, seront soumises à des investigations profondes, à la base des noms pour reconnaître également les noms des épouses et enfants des responsables et de hauts fonctionnaires qui pourraient bénéficier de l’aubaine des villas et des résidences, à travers des procédés manquant de transparence.

D’autant plus que la mise en œuvre de la procédure des dérogations pourrait se transformer très souvent en rente permettant l’échange des intérêts entre les hauts fonctionnaires et les promoteurs, poursuit la source en question.

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