Appropriation d’un logement de fonction

Direction de l’enseignement à Taroudant

Il s’avère drôle de constater qu’un logement de fonction à la direction provinciale de l’éducation nationale est occupé depuis plus de dix ans sans que la procédure d’évacuation ne soit entreprise, selon les dispositions légales en vigueur.

Mais, il est encore plus curieux de s’apercevoir que l’occupant n’est autre qu’un enseignant du collège ayant changé actuellement son cadre pour se transformer en attaché d’administration et d’économie dont il a bénéficié par le biais d’une attribution pour la  tâche de surveillant général externe dans l’un des lycées collégiaux, avant de jouir en 1910 de détachement syndical. Cette nouvelle tâche est donc en contradiction avec le motif pour lequel il avait bénéficié du logement de fonction.

Il est bien vrai que les surveillants généraux de cet établissement sis dans la banlieue de la ville de Taroudant étaient victimes de louches manœuvres relatives au logement de fonction après être choisis dans le cadre du mouvement administratif. Ils sont alors contraints de pratiquer sans logement, ce qui oblige certains d’eux à demander de se faire décharger de leur fonction ou encore s’efforcer de se distraire entre le lieu de loyer et le siège de travail.

Tout en sachant que chaque initiative revendicative de droit de logement se confronte illico à des actes terroristes. L’homme en question gère un réseau dans certains services à objectifs similaires et aux prérogatives de profit.

Il faut bien dire que la direction actuelle a trouvé la situation comme elle est. Mais, le principe de continuité consiste à activer la loi en vigueur en ces circonstances afin de maintenir sa personnalité en tant que direction provinciale et de faire valoir et respecter le dispositif légal auprès de tout le monde. Ainsi, si la résidence officielle et pérenne de l’occupant se trouve à Agadir, l’attention est braquée sur le logement occupé illicitement dans une campagne d’environs sept kilomètres de la ville de Taroudant, situé sur la route express entre Agadir et la cité impériale.

Une question majeure qui se pose : pourquoi le service concerne de la direction n’a-t-il pas entamé la procédure de l’évacuation durant toute cette décennie? D’autant plus que ce service et bien d’autres est en possession de cet atout de refuser de prolonger le détachement syndical censé se renouveler au bout de chaque année.

La médiocrité ne saurait être indéfiniment au dessus de la loi, tant que le principe et la morale nobles sont de mise. De même, le militarisme fondé sur l’histoire projeté sur l’avenir, impose des révisions qui ne sont obligatoirement surréalistes. Ce sont des révisions qui nécessitent avant tout, le changement de mentalité et de perception des faits, ainsi que le reclassement des priorités inhérentes au protocole des dossiers revendicatifs authentiques.

Comme celui de l’occupation auquel on tente de le classer, sachant que c’est un comportement individuel et isolé, par respect de la dignité d’une organisation syndicale parallèle à un parti politique digne de respect et de reconnaissance. Cela n’est en fait, qu’un préambule d’un récit dont les détails ne sont encore amorcés, car pour chaque récit est ponctué!

Saoudi El Amalki

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