La synergie du triomphe!

Le combat acharné contre le Coronavirus ne fait que s’intensifier, à mesure que la contagion se propage. Le ver est plein dans le fruit, à tel point que tout le monde se rend à l’évidence de la gravité du fléau.

A l’instar de ses pairs, un peu partout sur la planète, notre pays n’a plus le choix de tergiverser ou s’assoupir pour agir. Il ira crescendo, jusqu’au bout de son énergie mise à rude épreuve. Conscient de ses limites logistiques, il compensera par d’autres atouts qui ont constamment fait son exception, à travers l’histoire.

En pleine crise, il se munit du potentiel qu’il a toujours su garder, en pareilles conjonctures. Tout au long de son parcours séculaire, au cours duquel il a dû surmonter des phases critiques, il en était sorti indemne, de tous les récifs ardues des tempêtes. Une Nation si rétive face aux dédales sinueuses du temps, ne saurait fléchir, aujourd’hui devant les aléas de la nature.

Il en fait l’illustration actuellement, en toute transparence. En dépit des malaises sociaux qui taraudent l’existence de ses franges les plus démunies, il se donne le mot d’ordre de tout abandonner et se mobiliser pour vaincre, de concert l’ennemi commun, comme de coutume pendant des lustres.

On suspend les liaisons aériennes pour stopper la contamination, tout en sachant que cette mesure drastique allait cruellement affecter les unités hôtelières et les activités y afférentes. On baisse les rideaux des petits commerçants de la rue pour se prémunir contre le virus, même si on sait que les pauvres marchands allaient endurer le calvaire de la privation.

On restreint le transport en commun pour protéger les usagers, sans que ceux-ci ne pipent mot. On se met à confiner soi-même, sans que les autorités compétentes n’aient pas encore ouvert le bec à ce propos.

Des jeunes de la société civile sillonnent les artères de la cité pour signifier aux populations de s’abstenir de faire des randonnées gratuites et leur rappeler aux mégaphones les recettes de leurs conduites.

Le plus fringant dans toute cette cavalcade qui fait plaisir dans un contexte maussade, n’est autre que la ruade humaine à contribuer à la collecte nationale de fonds pour juguler le mal. Une dynamique hallucinante qui laisse pantois, tout récalcitrant, renégat ou nihiliste au capital humaniste d’une nation exceptionnelle.

Cet entrain qui réchauffe le cœur, tombe à point nommé, puisque le peuple, dans sa globalité, a grand besoin de se réconcilier avec toutes ses institutions, de recouvrer la confiance égarée dans les méandres de la désaffection et de l’accablement, d’adhérer pleinement dans le processus de l’endiguement de la catastrophe. Quand s’aperçoit que le monarque s’y met avec cœur et sagesse, le gouvernement s’y prend avec métier et détermination, que les pouvoirs publics s’y attellent avec bravoure et doigté…, on ne peut que saluer, encore une fois cette symbiose retrouvée!

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