Quand notre exemple fait épater!

La presse française n’a de cesse d’encenser la conduite de notre pays relative à la gestion de la pandémie, à travers le royaume. Elle n’hésite pas à qualifier cette rareté de «modèle» du genre, au vu de la série de mesures prises crescendo pour contrer le Covid 19.

Les médias de l’Hexagone targuent ses prouesses, plus précisément sur la question sociale, agissant, en premier lieu, sur la prévention et, en parallèle, sur la logistique. A ce propos, il met le paquet, en priorité sur la sauvegarde des vies humaines, en consacrant ses possibilités sanitaires et ses moyens sécuritaires, avec une résolution hors pair.

Chemin faisant, il se lance dans une «aventure» fulgurante, axée sur son potentiel en matière d’industrie textile. Au moment où, en outre-mer, la pénurie du gel bat son plein, notre pays mobilise ses manufactures pour produire, en quelques jours, presque cent millions de masques, à bas prix, subventionnés par l’Etat pour être à la portée des franges déshéritées de la société.

Progressivement les bavettes sont livrées à destination par des sociétés laitières et distribuées aux points de vente dans tous les coins du pays, notamment dans les pharmacies et même les épiceries, les plus reculés  du territoire. L’abondance de toutes ses productions, permettrait même à l’autorité compétente de se payer le luxe d’en exporter, en particulier en France dont le besoin en ces articles se fait ressentir.

Ensuite, ses savants se débattent également à «pondre» en série, des respirateurs artificiels et d’autres instruments de pointe en vue d’approvisionner les différents  centres hospitaliers, en matériels de soins, de haute facture. Sur ce plan, le Maroc empruntait une approche progressive, en fonction de l’évolution de l’épidémie, sans perdre de vue la notion d’anticipation qu’il mettait précocement en avant, pour chacune de ses décisions. A cet égard, il monta au fur et mesure, de vastes hôpitaux de campagne dont un géant de plus de 700 lits, en moins de deux semaines. Une réalisation phénoménale, la toute première d’Afrique et ailleurs qui fait rêver les plus prisées des contrées du monde.

S’agissant du débat sur la Chloroquine  préconisé par Dr Didier Raoult dont la conviction quant à l’efficience de ce médicament était tenace et  qui avait semé une large tergiversation dans les différents milieux scientifique et administratif en France, il a été vite tranché au Maroc où l’Etat n’a guère hésité à racheter la totalité du stock de Nivaquine, médicament à base de Chloroquine produit par l’usine Sanofi de Casa, en direction des  patients.

La presse tricolore n’a pas manqué, non plus de vanter cette empathie sociale qui fait sensation. En plus de la large campagne de bénévolat pour l’entame de la collecte des fonds, à l’adresse de la lutte contre les effets de la pandémie, l’Etat mettait sur pied une prodigieuse opération d’indemnisation des couches sociales en souffrance. Ce sont des agents ayant perdu leur travail, du fait de l’Etat d’urgence, les gens souscrits à la sécurité sociale, les personnes évoluant dans l’informel et même ceux qui se trouvent dans des cas exceptionnels.

Ces indemnités sont versées sur trois mois, à travers des procédés numériques permettant aux bénéficiaires de récupérer leur argent, à partir les agences bancaires du pays…Ces témoignages qui émanent d’ailleurs pour louer les performances d’une Nation émergente telle que la nôtre, emplissent les compatriotes de fierté et de gloire. Ils font état, non sans admiration et ébahissement, des capacités marocaines à surmonter l’épreuve endémique.

Alors, de grâce! Cessons de nous autoflageller sur ce dont nous sommes en mesure de faire, en plein esprit de symbiose et de  communion. Arrêtons de minimiser notre potentiel et ne voir que le côté vide du verre ! Le Maroc est une grande Nation de génie, dotée d’un Roi affable et d’un Peuple chevaleresque ! Nos lacunes et faiblesses, on aura le temps de les régler après la crise, dans la sérénité, la synergie et la solidarité!

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