«Maggie»: un drame intimiste où la psychologie triomphe sur la violence!

Mohamed Nait Youssef

Le destin de l’humanité est dans l’impasse. En effet, une grosse épidémie  dévastatrice et un virus étrange, mortel, baptisé «necroambulis» par les scientifiques, se sont attaqués aux différents coins du contient. Bref, le monde est dans de mauvais drapes est au bord du chaos. Pis encore, ces fléaux ont fait des morts, des victimes et des pertes immenses. Et la mort s’est installée dans les lieux!

Dans «Maggie», le thriller de Henry Hobson, sorti en 2015, le réalisateur nous présente des personnages souffrant de tous les maux de la terre suite au maudit virus. D’abord, les malades perdent l’appétit et montrent une agressivité  aigüe envers les autres. Une vraie anarchie totale et absolue!

Et pour limiter la propagation du mal et afin de sauver les derniers survivants, les autorités sanitaires et sécuritaires américaines sont passées aux choses sérieuses en imposant des lois martiales et des centres de quarantaine qui ont été mis en place dans tous les hôpitaux des Etats-Unis.

Dans l’affolée des événements dramatiques accélérés, Maggie Vogel (Abigail Breslin), fille âgée de 16 ans, a été contaminée par le virus mystérieux, tandis que son père Wade Vogel (Arnold Schwarzenegger) est là pour la garde avec lui. Au-delà des murs de l’hôpital, le virus prend de plus en plus de terrain en transformant une grande partie de la population en zombies sauvages et agressifs.

Maggie n’a pas échappé quant à elle à cette malédiction qui a touché le pays et sa population en se métamorphosant à un zombie ayant perdu la conscience et le sens de l’humanité. Par ailleurs, c’est la violence qui domine dans la société et qui ravage les esprits. «Maggie» offre aux férus de films de zombies, un drame intimiste, contemplatif un peu loin du spectaculaire où l’histoire braque ses lumières sur un père aimant et désirant protéger sa fille du mal avec toutes ses forces et tous les moyens nécessaires.

Loin de l’action, c’est le côté dramatique qui prime en se focalisant sur l’aspect psychologique des personnages surtout les infectés par le virus avec leur entourage. En d’autres termes, c’est la psychologie qui triomphe sur l’aspect de violence dans ce premier long métrage de fiction réalisé par Henry Hobson.

Ainsi, ce film dramatique de zombies écrit par John Scott 3 a réuni une pléiade d’acteurs comme Arnold Schwarzenegger, Abigail Breslin, Joely Richardson, Douglas M. Griffin.

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