Casablanca au ralenti

Covid-19 : Mesures restrictives

L’entrée en vigueur des mesures restrictives décidées par le gouvernement au niveau de la préfecture de Casablanca a transformé la vie nocturne dans la capitale économique du pays.

Dès la première nuit, après vingt-deux heures, les automobilistes se faisaient très rares sur les principaux boulevards qui connaissaient d’habitude en ce moment des embouteillages surtout aux niveaux des axes menant à la corniche de Aîn Diab. Dans plusieurs quartiers, ces mesures restrictives ont transformé la zone en fantôme.

Pour faire respecter ces nouvelles mesures, la police a renforcé ses rondes de routine dans les différents arrondissements des huit préfectures de Casablanca concernées par ce durcissement. De même, au niveau des entrées et sorties de la ville blanche, des barrages de police passaient au peigne fin tous les automobilistes qui accédaient ou quittaient la Métropole. Par ailleurs, ces mesures ont eu un impact sur l’activité économique et commerciale qui semblait tourner au ralenti depuis lundi, surtout avec la fermeture des écoles du public et des établissements du privé.

Toutes les activités qui fleurissaient à la rentrée ont ainsi disparu. Ce qui est paradoxal est que les autorités compétentes n’ont pas pensé à reporter les rendez-vous administratifs au niveau des centres d’immatriculation de voitures (services des Mines) pour le renouvellement des cartes crises ou les permis de conduire. Les embouteilles étaient énormes devant des centres durant les deux premiers jours de cet état exceptionnel décrété à Casablanca.

Le constat était le même pour les autres administrations (police, services de l’état civil, etc). Ainsi, les autorités ont imposé des mesures mais n’ont pas pris d’autres initiatives pour permettre aux citoyens de respecter les nouvelles restrictions en vue de stopper la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19) au niveau de la ville et pour permettre aux structures sanitaires de prendre en charge les cas contaminés.

Ces mesures restrictives, rappelle-t-on, ont été décidées par le gouvernement au niveau de la préfecture de Casablanca dans l’espoir d’inverser la tendance de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), qui ne cesse de gagner du terrain avec la recrudescence des foyers de contamination. Le gouvernement a promis de soumettre la situation épidémiologique dans la ville à une évaluation minutieuse et continue pour en prendre les décisions appropriées.

B. Amenzou

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