Abdelmajid Benjelloun
– Né le 17 novembre 1944, à Fès (Maroc).
– Doctorat d’Etat en droit public-sciences politiques-relations internationales, 3 décembre 1983,
-Professeur d’enseignement supérieur à la Faculté de Droit de Rabat, (Agdal), de 1985-1er août 2005.
– A publié nombre de livres, dont: «Mama», Paris, Editions du Rocher, «L’éternité ne penche que du côté de l’amour» suivi de «Dogme et friandise ou la pulsion du sourire» et de «Une femme à aimer comme on aimerait revivre après la mort», recueil d’aphorismes poétiques, Bordeaux, Editions William Blake and Co, 2002. «Rûmi ou une saveur à sauver du savoir», recueil d’aphorismes poétiques, Bordeaux, W. Blake and Co, 2009, 97 pages.
– Est peintre.
– Ex-Président du Centre marocain de Pen International-Londres de 2009 à 2013.
Voici une interview avec lui .Bonne lecture.
Que représentent les arts et les lettres pour vous?
Une des beautés réelles de ce qui est, à côté de l’univers de création divine, sachant que les deux types de beauté sont incomparables. Pour des raisons évidentes.
Pour moi, le ruisseau est plus beau que toutes les poésies du monde. Je sais que j’exagère ; certes je suis exagérateur mais pas menteur.
Que représente l’écriture pour vous ?
Avant, et ce pendant des décennies, elle représentait une de mes raisons de vivre ; mais maintenant avec l’âge qui est le mien, pour ne pas dire ‘maintenant que je suis devenu vieux’, nettement moins.
Parlez-nous des villes que vous avez visitées et qui ont laissé une remarquable trace dans votre parcours artistique.
– La Mecque et Médine.
– Fès où je suis né.
– Kénitra, où j’ai vraiment ouvert mes yeux sur le monde.
– Genève, où j’ai fait mes études supérieures.
-Rabat où je me suis marié et, où mes enfants et petits enfants sont nés.
Parmi toutes les villes que j’ai visitées à l’étranger les villes qui me fascinent, sont Séville, Madrid et Venise.
Que représente la beauté pour vous ?
La beauté, prenant une multitude de formes existentielles et intellectuelles, mais avant tout spirituelles, rendrait tout simplement la vie impossible sans elle et/ou en son absence.
Parlez-nous des livres que vous avez déjà lus et qui ont marqué vos pensées.
En dehors du Coran, soit la parole sacrée de DIEU, sans commune mesure avec tous les livres,
Ceux de :
– Rumi/ avant tout le monde. Et ceux de beaucoup d’autres soufis
– Flaubert, Balzac, Zola, Dostoïevski.
– Camus, Romain Gary.
– René Char.
En fait, celui qui m’a mis sur la piste des aphorismes/ dès l’âge de 16-17 ans/ c’est l’ouvrage de G Pomérand ‘’le Petit philosophe de poche’’, justement dans la collection le livre de poche.