L’écriture poétique et le départ vers la beauté du monde

Entretien avec Maria Benamar

Par : Noureddine Mhakkak

Maria Benamar est une poétesse marocaine de langue française. Elle écrit ses poèmes avec une grande passion envers les mots. Dans ses poèmes on trouve l’amour, l’amitié et la beauté, puisque ces poèmes-là reflètent ses pensées.

 Voici une interview avec elle pour connaitre son univers poétique et sa vision sur le monde culturel, le monde des mots et des images.

Que représente l’écriture pour vous ?

-L’écriture pour moi a un rôle de médiateur entre le monde et moi. Une ouverture de l’esprit. Aussi elle est un rempart contre le vide, contre la routine.

-Mon premier poème «Partir» a eu le prix de la francophonie à l’académie de Oujda et a été publié dans le journal «Al Bayane».

Par après, constatant que les livres de poésie ne se lisent pas trop, j’ai opté pour la diffusion sur « Chaîne Inter » avec M’hamed Bhiri puis et Adib Elmachrafi. Actuellement J’écris selon mon rythme et mes et mes états d’âme sur les sites sociaux : Facebook. Ma plume se lâche, poète d’ici et d’ailleurs. Un de mes plus grands succès et qui me donne l’étiquette de la poétesse de la Francophonie est le poème de «Sidi Abed, le Marabout oublié». Un poème qui retrace l’expérience d’une enseignante de la langue française et la fierté de ses origines, de son patrimoine, en tant que femme marocaine Meknassie.

Que représente la beauté pour vous?

La beauté existe là où il y a la vie.  Dans le quotidien, dans nos petits villages à la campagne, quand on sent l’odeur du bon pain sortant du four. Il n’est pas nécessaire de partir si loin pour sentir ce parfum qui embaumé nos réveils et nos sens.

Parlez-nous des villes que vous avez visitées et qui ont laissé une remarquable trace dans votre parcours artistique.

-Par après le goût de la découverte s’est développé et m’a permis de visiter Les musées à Top Capi Istanbul. En Égypte J’ai eu le bonheur de voir le tombeau de Taha Hussein très aimé par la majorité de mes élèves. À Versailles et au Louvre, tous mes manuels scolaires ont surgi avec la belle histoire de France.  J’abrège et je passe mon dernier voyage en Europe de l’Est   L’opéra de Vienne, la présence de Sissi impératrice qui ravive les séries de mon enfance et le statut de Mozart.

Parlez-nous des livres que vous avez déjà lus et qui ont marqué vos pensées.

-La poésie qui m’a le plus marquée celle de Jules Laforgue ; poésies complètes.  « Une passion indienne » de Javier Moro et surtout « La cité de la joie » de Dominique Lapierre qui m’a poussée de façon intense à m’envoler vers l’Inde où J’ai été terriblement impressionnée par les monuments Taj Mahal, la reine musulmane Mumtaz Mahal, et surtout par leur comportement très calme zen. (Pousses- pousse, vaches, singes sur les branches des arbres, autocars, mais aucune dispute, pas d’accident.

Les livres qui m’ont marqué sur le plan social ; « le Contrat social » et « Émile ou de l’éducation » de Jean Jacques Rousseau qui s’est inspiré des « Prolégomènes » d’Ibn Kaldoun.

Je terminerai sur « L’insoutenable Légèreté de l’être » de Milan e Kundera, qui m’a beaucoup donné à réfléchir et sur le merveilleux livre de monologues intérieurs et de la profonde analyse du sentiment amoureux : chef- d’œuvre de la littérature : «Belle du Seigneur» d’Albert Cohen.

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