Reflexion, Sur un comportement

Point de vue: LE BASCULE

Par Idrissi Mohammed

On s’interroge des fois, pour quoi certains individus, des communs des mortels s’obstinent à vouloir être un SIBAOUEIH, et ceci sans connaître les règles grammaticales les plus élémentaires ? On ne peut être aucunement un grammairien  sans maîtriser  parfaitement les règles de la grammaire. C’est une fatuité de vouloir à tout prix être ce qu’on ne peut pas, et ce qu’on ne peut être.

Mais, malgré cette évidence, notre SBIRE, qui prétend tout connaître (sans la grammaire) se comporte bon gré mal gré  comme un SIBAOUEIH, à sa manière et à sa guise. Défiant  toute la déontologie de la matière, commettant d’énormes irrégularités par son ignorance, portant atteinte ainsi aux normes et aux règles de l’usage, aussi, pour ses semblables.

Nourrit d’un ferme désir, de se substituer en SIBAOUEIH, oubliant que ce qu’il fait, ne vaut pas un fétu, car il n’est que le fruit de l’ignorance, loin d’un être d’un grand et  vrai savoir.

On ne sait pas d’où il teint cette hargne, cette obstination de se placer au  rang qui n’est pas le sien, dont il n’a pas les aptitudes et  qu’il ne peut atteindre, sauf, qu’avec le sérieux, le travail, la connaissance de soit même, l’abnégation  et avant tout, la modestie, cette clef magique qui ouvre les horizons du savoir et  les chemins de la sagesse et conduit  à la quiétude  et à la sérénité de l’âme.

Grâce à cette modestie, on peut aborder  les autres avec la certitude d’être seulement bien écouté, sans la garantie d’être suivi, car cela, implique d’autres dispositions et qualités qui ne sont pas les moindres. Et, que celui qui veut coût que coût, sans assise, être SIBAOUEIH, ne peut jamais s’acquérir par la faute de son aveuglement et de son obstination, si ce n’est son entêtement.

Désormais, on ne peut plus au 21eme siècle, vivre avec des conceptions dépassées des siècles antérieurs, surtout pour pseudo cadre, dans l’animosité ne fait que croître avec les jours,  sans se soucier des conséquences néfastes qu’entraîne et engendre son attitude qui ne contrôle plus, elle lui échappe, sans aucun regret, nuit à  autrui et à sa personne, chose qu’il refuse d’admettre, un vrai calvaire que vivent les siens pas la faute de son égoïsme.

Au demeurant, et avec  mon plus grand respect pour les morts  et de surcroît à notre défunt,  le sage  SIBAOUEIH, j’essaie d’établir la relation  entre ce SBIRE et son  choix. En toute évidence il n’y a aucune comparaison, ni similitude qui les rapproche.

Pour se faire, et, si on se permet   en toute modestie d’analyser phonétiquement  le nom de SIBAOUEIH  on se rend compte  qu’il est composer de deux mots SIBA et de OUEIH, et, si on cherche le sens et la signification de ces mots  on découvre à un grand étonnement ce qui suit :

SIBA ; ce qui signifie dans  notre langue : Féodalisme

OUEIH; ce qui veut dire : Si, oui,  exact,

Et, grâce au découpage du nom, puis son explication, on découvre  la corrélation entre la personnalité de ce SBIRE, et le qualificatif qu’il s’acharne d’adopter un féodalisme infirmé,  par conséquent, on se rend compte  il lui va merveilleusement en tant que nom péjorativement  et non que qualité.

Cette explication peut lui être  d’une certaine utilité et aussi une consolation, quoiqu’elle soit à l’origine peut être son arrogance et   de sa déroute. Le plus grave c’est qu’il est totalement  dans le tord et s’imagine être dans le vrai, ce qui ne lui facilite aucune démarche et nuit à sa personne.

Mais, comment arrive-t-on à  l’aider, à se débarrasser de cette situation qui le mène à la déroute ? Peut t- on  réellement réussir à le sauver ?

Cela est improbable avec une personne  de cette  nature, qui n’est pas préparée à ce genre de revirement, car il est trop basculé et toute aide ne peut lui être que fatale, si, il continue de s’agiter  énergiquement.

De surcroît, aucune main ne doit se hasarder et se tendre pour l’équilibrer, au risque de se casser, de se tordre et voir tous les efforts passer à la dérive. Ce qui implique  dans ce cas de figure, d’user de la sagesse on le laissant vaquer à son propre imaginaire, en attendant la bénédiction de Dieu, d’amener une poussée de vent divin, qui le libérera et le sauvera de son abîme.

A l’évidence, aucune tentative  hasardeuse avec ce SBIRE  est vouée d’avance à l’échec, et il n’est pas commode d’être à l’origine d’un malheur, la sagesse oblige…

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